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Monsieur le Président, merci

J’ai été ravi par ce qu’a annoncé et a expliqué le Président de la république lors de sa visite à l’Autorité du Canal de Suez à l’occasion de la réussite de la remise à flot du navire Ever Given. Il a félicité tous ceux qui ont contribué à cet exploit, notamment le personnel du Canal de Suez. J’ai été également ravi par tout ce que le Chef de l’Etat a annoncé que ce soit en ce qui concerne les projets de développement inédits exécutés sur le sol de notre chère patrie ou ses avertissements contre tous ceux qui veulent réduire notre quota d’eau du Nil. J’étais heureux en voyant le Chef d’Etat parler avec force, fermeté et grandeur. Ce qui a également fait ma joie c’est lorsqu’il a évoqué un projet national hors pair : celui de développement de la campagne égyptienne. En effet, la première phase de ce projet prévoit le développement de quelque 1500 villages durant les trois prochaines années. J’ai de même été réjoui lorsque le Président a évoqué ce que j’avais déjà traité dans mon éditorial daté du 13 mars sous le titre « Remèdes à la laideur », un thème que j’ai poursuivi le 20 mars en l’intitulant « Embellir la campagne à nouveau ! ». J’avais traité une idée importante : exploiter le projet présidentiel pour embellir la campagne égyptienne.

Depuis longtemps, la campagne égyptienne a perdu - à mon avis - l’un de ses attraits particuliers : la singularité des maisons et des constructions. Aujourd’hui, tout a été remplacé par des bâtis en béton et en briques sans goût, ni âme. J’ai été surpris lorsque le Chef de l’Etat a dit que tous les efforts qui seront déployés dans les villages n’auront pas de valeur si les citoyens n’y prennent pas part en revêtant les murs des maisons de belles couleurs agréables à l’œil. Monsieur le Président, je vous en remercie : le culte de la beauté, la lutte contre la laideur est une partie indissociable de ce projet national qui devrait inclure l’aménagement des routes, la mise en place d’un réseau d’électricité, la construction d’hôpitaux et d’écoles, outre le développement de ceux qui existent déjà. Bref, nous sommes en train de développer la moitié de l’Egypte. Quand j’ai dit « la moitié de l’Egypte », c’est un chiffre réel d’après les données publiées par l’Etat. Du coup, il est nécessaire que les villageois se joignent aux efforts de l’Etat en choisissant une belle couleur unifiée agréable à l’œil pour revêtir les façades des maisons et des bâtiments et pour créer un tableau harmonieux dans nos villages !